Témoignage des adoptions de Valentino et Lana

Les adoptions de Valentino et Lana, par Sandra leur adoptante

J’ai découvert l’histoire terrible des galgos il y a plus de vingt ans en allant chez le coiffeur. Avec sa famille, ils avaient adopté une galga complètement traumatisée par son passé d’intenses maltraitances. La coiffeuse m’avait alors expliqué leur effroyable sort, et m’avait aussi informée qu’elle faisait partie d’une association.

À partir de ce jour, je me fis la promesse qu’un jour j’adopterai un galgo ! Dix ans plus tard, c’est chose faite.

C’est ainsi qu’est arrivé dans ma vie Valentino, un beau galgo noir. Beaucoup d’émotions me submergèrent à la vue de ce si beau lévrier triste et apeuré, si maigre… qui devait forcément se demander ce qui lui arrivait.

Et ça ne s’arrêta pas là, car quatre jours plus tard seulement, des personnes de la même association passèrent à la maison faire une pause. Une galga nommée Lana venait de se faire rejeter par les gens qui l’avaient pourtant adoptée récemment. Ils avaient prétexté qu’elle était méchante. 

C’est toujours éprouvant pour des bénévoles qui donnent de leur temps et de leur âme pour aider à sauver les lévriers galgos martyrs d’Espagne, d’avoir des retours d’adoptions. C’est comme si on balançait un objet non conforme au rebut, au lieu de prendre en considération la souffrance et le passif d’un animal bien vivant et sensible.

Et bien croyez-moi ou pas mais, Lana n’est plus jamais repartie de chez nous !

Nous voilà donc avec deux galgos. 

Lana était vraiment très maigre et vraiment très craintive. Mais nous sommes tout de même tombés sous son charme. Nous avons pris le temps de nous apprivoiser mutuellement, et nous nous sommes aimées d’un amour inconditionnel.

Depuis, Valentino et Lana nous ont hélas quittés. Mais nous avons adopté deux autres galgos et deux petites chiennes croisées, cependant nous pensons fort à eux. Et souvent, nous racontons des anecdotes de nos premiers bébés d’amour.

Tous nos animaux viennent de refuges ou ont été trouvés dans la rue, et jamais nous n’avons regretté nos adoptions.

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