L’adoption d’un lévrier espagnol (galgo) est plus qu’un simple acte de compassion envers un animal abandonné et atrocement maltraité. C’est une décision qui peut changer non seulement la vie de l’animal, mais aussi celle de l’adoptant. En effet, les lévriers espagnols, malheureusement connus pour leur passé souvent tragique, sont des compagnons exceptionnels, dotés d’une grande sensibilité et d’une résilience remarquable.
Dans cet article, nous explorerons le processus d’adoption d’un lévrier espagnol, en abordant les différents aspects des peurs et difficultés auxquelles ces chiens sont confrontés en raison de leur passé de martyrs. Mais aussi le bonheur qu’il vivront avec ceux qui leur offriront une seconde vie pleine de joie et d’amour, en les accueillant dans leur foyer.
Que vous envisagiez d’adopter un lévrier espagnol ou simplement de mieux connaître cette race exceptionnelle, cet article vous fournira des informations précieuses pour vous aider dans votre décision d’adoption.
Le lévrier galgo, un chien avec un passif
Dans cette section, vous pouvez explorer les différents aspects du passé souvent difficile des lévriers espagnols, y compris la maltraitance qu’ils ont pu subir et les conséquences comportementales qui en découlent.
Maltraitance des galgos
Il faut bien prendre en considération qu’en adoptant un lévrier espagnol on ne se dirige pas vers chien ordinaire. Ces animaux ont subi de tels sévices pour certains, qu’une partie d’entre eux restera traumatisée à vie. Le constat de leur état peut se faire en visionnant des vidéos d’associations de sauvetage lorsqu’elles intègrent de nouveaux galgos. On en voit des terrorisés, rabattus sur eux-mêmes, dans un coin du box, tremblant de tout leur pauvre corps meurtri, la tête baissée et les yeux terrifiés, se pressant les uns contre les autres afin d’échapper au regard de celui qui les filme.
Sans parler des cicatrices et autres blessures encore sanguinolentes qui parlent d’elles-mêmes, et de ceux qui arrivent dans un état squelettique effrayant…
Beaucoup ont des besoins urgents d’interventions chirurgicales, certains ne guériront jamais et d’autres n’y survivront pas malgré le désir de leur donner une vie meilleure, mais hélas pris en charge parfois trop tard. Il est question-là de sévices physiques.
Les séquelles émotionnelles peuvent suivre ces chiens très longtemps, et altérer la personnalité épanouie qu’ils auraient dû avoir.
Pour une description plus complète d’un modèle de trauma, cliquez sur le témoignage de l’adoption de Kendra, l’article sera en ligne prochainement.
Galgo ou galga sociable, timide, craintif, trauma…
Lorsque vous adoptez un galgo ou une galga, vous avez déjà eu des informations en provenance de l’association de sauvetage sur son comportement et son caractère, par le biais des bénévoles qui s’en occupent sur place. Vous êtes alors guidé pour une adoption réussie vers un chien qui correspond à votre rythme de vie et votre environnement.
Par exemple, on demande à un futur adoptant désirant un galgo craintif de s’y connaître un peu dans la prise en charge de ce genre de cas. Mais également d’avoir déjà un autre chien bien dans ses pattes afin de l’aider à évoluer.
Mais, ils sont si nombreux qu’il n’est parfois pas évident d’avoir des informations exactes ou fiables. C’est ainsi que je me suis retrouvée avec Kiss-Me, une petite craintive pour laquelle avait été noté “équilibrée” ! Je peux vous assurer qu’elle ne l’a jamais été totalement, équilibrée 😊. Mais elle s’est quand même vite habituée à sa nouvelle vie, en s’apaisant et montrant les signes de ravissement qu’on attend avec impatience en qualité d’adoptant de galgos. Si son cas vous intéresse, voici l’article « Kiss-Me, ma première galga » rédigé en témoignage de son arrivée, et son adaptation à sa nouvelle vie parmi nous.
Et je ne vous parle pas de ma Kendra, arrivée si terrorisée qu’elle refusait de sortir faire ses besoins. Elle refusait même de se lever, à un tel point, que j’avais dû lui enfiler son harnais trois points en position couchée… donc mal installé ! Là aussi ça aurait pu mal finir. Le harnais ne doit pas juste avoir trois points d’attaches, ces derniers doivent être correctement serrés, sinon le concept reste inefficace, sans intérêt et donc dangereux pour la suite.
Kendra, qui me faisait de très gros, gros yeux paniqués à son arrivée ainsi que les jours suivants. Kendra qui tapissait la maison de ses cadeaux malodorants en notre absence. Kendra, qui me réveillait en pleine nuit, tellement elle haletait bruyamment de stress et de peur, que je crus plus d’une fois que son cœur allait imploser. Imaginez-vous que l’horrible gros humain que j’étais, osait dormir dans la même pièce qu’elle, à seulement deux ou trois mètres de là ! Fort heureusement, cette phase ne dura pas plus de deux ou trois jours, et environ deux semaines plus tard, elle ne me craignait plus et accepta de sortir. (Mais toujours terrifiée encore à ce jour lorsque l’on croise d’autres “deux pattes” que moi.)
Toutefois, il n’y a pas que des histoires de galgos terrorisés, certains lévriers arriveront sociables et sans craintes. Tous ne sont pas torturés non plus, et certains se remettent des sévices endurés plus vite que d’autres. Sans oublier qu’il y a divers degrés de traumatismes ou d’appréhension.
Pour autres exemples, que Kiss-Me arrivée « timide »et Kendra ma « trauma » (appellation simplifiée pour désigner un chien traumatisé), j’ai aussi Savannah, une craintive un peu espiègle, et puis aussi Lovely, une petite galga bringée noire, sociable et super à l’aise (qui est cependant timide au premier abord avec certains inconnus).
Pour une première adoption, c’est donc un galgo sans crainte et sociable qui sera recommandé. (Sans omettre le fameux “ok chat” ou “pas ok chat”… que nous aborderons juste en dessous 😉)
Ce galgo sera-t-il ami avec mon chat ?
Voici l’histoire du fameux “ok chat” ou “pas ok chat” qui peut fermer la porte à une adoption ou en donner le feu vert.
Lorsque vous en faîtes la demande, pour l’éventuelle adoption d’un galgo qui vous a tapé dans les yeux et le cœur, se font des “tests chats” afin de savoir si le chien ciblé pourra s’intégrer dans votre foyer à chats sans risquer une apocalypse féline !
Prenez en considération que le test, pourrait ne pas être fiable à 100% sur un lévrier craintif. En effet, ce dernier pourrait être tellement replié sur lui-même, ou en observation des dangers et menaces potentiels l’entourant qu’il ne prêterait pas attention aux chats présents. Ce qui a certainement dû se passe pour ma Kiss-Me timide censée être « ok chat ». Alors que dans un autre contexte, où il se sentirait en sécurité et à l’aise avec vous, il pourrait révéler une autre facette de sa personnalité, et l’instinct de chasse prendrait le dessus et lui ferait considérer qu’un chat et un lapin… ben c’est kif-kif bourricot !
Sans parler uniquement de nos amis félins, il se pourrait également que le lévrier choisi soit un solitaire destiné à être “enfant unique”, comme d’autres peuvent ne pas supporter un chien du même sexe et se montrer un peu trop dominant.
Les premiers jours d’un lévrier galgo dans son nouvel environnement
Votre lévrier galgo vient d’arriver, et vous le présentez aux autres membres de la famille, ceux à deux et quatre pattes. Personnellement, j’aime bien faire sortir mes autres chiens lorsqu’une nouvelle galga arrive, afin que les premiers ne se sentent pas envahis de façon trop intrusive par cet élément inconnu. Les présentations ont lieu en extérieur, ensuite tout le monde entre, et généralement le nouveau ou la nouvelle se trouve directement une place dans le dortoir (salon 😊) avec les autres.
Si vous accueillez un nouveau venu à l’aise dans ses pattes, alors il va très certainement faire le tour du propriétaire. Si c’est un timide ou un craintif, il va vite se réfugier dans un panier, généralement celui dans un coin de la pièce, puis va se poster de manière à vous surveiller !
Veillez bien à ce que cet endroit reste calme, sans enfants (surtout en bas âge). Le bruit et l’agitation sont à proscrire pour un chien déjà en panique ou qui ne comprend pas encore ce qui lui arrive. Il aura besoin d’un environnement vraiment calme et apaisant, sans intrusion.
Je me souviens qu’au début, mes galgas craintives avaient systématiquement peur d’aller manger et boire à leurs gamelles, les débuts. Donc, les premiers mois, les gamelles étaient disposées au bord du panier. Elles se sont habituées progressivement, et quelque temps plus tard, elles mangeaient au même endroit que mes autres chiens sans problème.
Autre chose à savoir, un galgo qui arrive ne sait rien de la vie confortable en intérieur, et surtout rien de la propreté. Sans parler du fait que tous ces bouleversements peuvent provoquer des diarrhées les premiers jours. Pensez que certains d’entre eux ont vécu dans des caves, attachés à une chaîne d’un ou deux mètres, vivant et dormant dans leurs propres déjections…
Donc, patience sur le sujet de la propreté.
Encore un détail à ce sujet, un chien traumatisé peut ne pas développer cette partie de l’apprentissage, et trouver plus réconfortant et rassurant de faire ses besoins en intérieur, voire sur des parties confortables du mobilier comme lits et divans. C’est le côté cosy et douillet leur procurant un sentiment de sécurité, qui les rassure et les poussent à agir ainsi. Cela peut faire partie du traumatisme et se régler avec le temps ou pas ! Même si ce n’est pas le plus courant, il faut savoir que cela arrive.
Autre aspect, s’il est déjà adulte et que c’est un grand craintif (ou pas d’ailleurs !), ne soyez pas surpris s’il ne s’amuse pas avec les jouets mis à sa disposition. Sur mes cinq adoptés adultes, c’est à peine si une d’entre eux joue de temps en temps avec ces accessoires. Les autres n’ont jamais intégré le concept ! 😊
Et les semaines , mois et années qui suivront avec mon galgo…
Temps, patience, cohérence, AMOUR ! Voici les mots d’ordre, surtout avec ces chiens martyrisés, et encore plus avec les grands traumas !
Pour le temps d’adaptations de votre lévrier et la rapidité d’évolution, là encore, il n’y a pas de règles. Vous pouvez avoir un hyper trauma qui fera plus de progrès, et plus rapidement qu’un « simple timide ». À chacun son rythme. Certains seront tout de suite plus à l’aise dès lors qu’ils seront en totale liberté. Chose que l’on ne peut se permettre aux débuts pour la sécurité du galgo, voire de sa survie. Et dans certains cas, c’est une chose que l’on ne pourra jamais faire en fonction du degré de traumatisme de l’animal, de sa façon de répondre aux stimuli extérieurs et de l’environnement dans lequel on vit. (Ville ou campagne à l’écart de tout, par exemple)
Sans omettre que pour un lévrier, l’obéissance… comment vous dire… c’était pas leur matière préférée à l’école ! 😉
Pour une partie des grands traumas, la peur des humains, hors famille adoptive, demeurera très présente même longtemps après l’adoption. Et même au sein de la famille, là encore il y aura de grandes disparités. Souvent l’adaptation est plus longue avec ces messieurs qu’avec madame, mais ce n’est pas une règle absolue.
Dans tous les cas, chaque adopté a besoin d’un temps d’adaptation pour se sentir chez lui auprès de vous, être propre, montrer les différentes facettes de son caractère, avec ses défauts et ses problèmes de comportements (autres que la peur).
Parfois vous constaterez peut-être une stagnation, voire une régression au niveau du comportement de votre galgo trauma. Ne vous formalisez pas, il faut beaucoup de patience, de douceur et d’amour avec ces chiens-là. L’essentiel étant qu’il se sente déjà bien avec vous et dans votre environnement.
Au fil des années il y a peu de chance de retour en arrière sauf maladie dégénérative. Je me souviens d’une dame très attristée, car le trauma qu’elle avait mis des années à voir s’épanouir comme une jolie fleur, dans sa vieillesse perdait la tête et se croyait encore (à des moments) dans la situation de maltraitance dans laquelle il se trouvait avant son adoption. Il redevenait le chien terrifié des débuts, jusqu’à ce que la crise passe et qu’il revienne dans notre temps présent. Ce cas reste exceptionnel, mais existe néanmoins.
Il faut savoir que pour certaines guérisons intérieures, il faudra des années, et qu’il y a des paliers et des circonstances.
Lorsque ma Kiss-Me était malade, les dames que l’on croisait le matin avec leurs chiens pouvaient la caresser. Et dès qu’elle allait mieux, elle ne se laissait plus approcher et les narguait espièglement avec grand plaisir ! 😉
Comment adopter un lévrier espagnol ?
Les refuges espagnols pour galgos
Il existe beaucoup de petits refuges de sauvetage de lévriers galgos en Espagne. Ils s’occupent également des podencos, mastins, bodegueros et de tous les chiens qui en ont besoin.
Pour n’en citer que quelques-uns :
Ecija, Abyda Jaen, Refuge de Santa clara, Protectora Las Torres, Animalea, Econciencia, Huella Puertollano, Rescate Amigos Peludos, Hogar de paz, 101 Huellas, ACUNR, Vera, Galgos del Sur, Nacienco un Sol, Felican…
Mais un incontournable dans la protection animale ciblant les lévriers galgos reste la FBM : Fondation Benjamin Mehnert. Ce refuge héberge et soigne environ 600 chiens. Et beaucoup de lévriers adoptés passant par des associations françaises de sauvetage de lévriers galgos, viennent de chez eux.
Vous l’aurez compris, les associations françaises travaillent en étroite collaboration avec ces refuges, et sont en quelque sorte les intermédiaires dans la dernière étape. Celle consistant au dossier final et rapatriement du chien nouvellement adopté, ainsi que de son suivi.
Les refuges en Espagne, récupèrent les chiens jusqu’au maximum de leur capacité et cela quelque soit l’état de l’animal. Certains arrivent plus morts que vifs, engendrant de lourds examens médicaux ainsi que des chirurgies, suivi de tout un protocole afin d’assurer au maximum la survie et la réhabilitation du lévrier blessé voire mutilé. Vous comprendrez que les frais engendrés n’en finissent jamais et que souvent sont diffusés des appels aux dons, notamment sur des réseaux sociaux comme facebook.
Avant d’arriver chez vous, votre lévrier sera stérilisé, testé aux trois maladies méditerranéennes (leishmaniose, filariose et ehrlichiose), pucé, vacciné, vermifugé, déparasité, nettoyé et “testé chat” (sur votre demande).
Le coût de l’adoption d’un lévrier espagnol tourne autour de 300 euros. Il faut savoir que cela comprend tous les actes notés ci-dessus, ainsi que le coût du transport du Sud de l’Espagne à la France, voire parfois vers les pays limitrophes, et que cette somme est loin de rembourser tous les frais engagés par le refuge et l’association. Autant vous dire qu’ils ne se font pas d’argent sur le montant des adoptions.
Les conditions tarifaires seront différentes pour un chiot, car vous aurez l’obligation de le faire stériliser lorsqu’il aura atteint l’âge requis. (Voir avec l’association concernée)
Pour un sénior (comptez à partir de 7 ou 8 ans) le prix est moindre. (Généralement entre 200 et 250 euros selon les associations)
Les associations françaises en aide aux galgos
Concernant le processus d’adoption, je me servirais de mon expérience personnelle pour vous informer, étant donné que mes cinq adoptés sont passés par quatre associations différentes.
Kiss-Me et Darius viennent de « Lévriers sans Frontières », Lovely de « Cybèle les Fées de l’Espoir », Kendra de « Galgos sans Famille » et Savannah de « Lévriers du Sud ».
En toute logique, beaucoup d’aspects restent récurrents, mais plusieurs associations ont des exigences particulières. Par exemple, certaines imposeront la présence d’un jardin et refuseront toute adoption en appartement, là où d’autres accepteront des adoptions sans ces mêmes conditions. Dans tous les cas, il est très important que vous ayez déjà un chien bien dans ses pattes, si vous optez pour l’adoption d’un grand craintif.
Donc, pour une adoption, vous devez premièrement prendre contact avec l’association de laquelle dépend le chien choisi. Vous pourrez poser toutes les questions concernant les lévriers en général, et ce lévrier en particulier. Le personnel de l’association pourra vous guider vers un galgo ou une galga correspondant au mieux à votre environnement et votre rythme de vie.
Ensuite, un (ou une) délégué(e) viendra visiter votre demeure et s’assurer que les conditions requises sont effectivement présentes pour l’accueil du lévrier. Il est souvent question de la hauteur de la clôture dans le jardin, qui ne devrait pas être inférieur à 1m80 pour des questions de sécurité évidentes.
Lorsque le feu vert vous est accordé, le processus d’adoption s’engage et vous aurez la date de son arrivée ainsi que toutes les consignes à savoir.
Les incontournables étant, le harnais trois points, le collier martingale, une médaille à votre nom et n° de téléphone et son manteau pour l’hiver.
Pour ma première adoption, Kiss-Me, une ravissante galga bringée rousse, la déléguée de l’association donna un avis positif. Puis, des années après le décès de ma galga, la même association me refusa l’adoption d’une autre galga. Alors que mes conditions de vie n’avaient pas changées, leurs critères à eux avaient évolués… certainement à cause de problèmes constatés par la suite avec des adoptants ayant le même profil que le mien, je suppose.
Dans tous les cas, les associations de sauvetage de lévriers espagnols sont nombreuses, vous trouverez forcément celle qui vous correspond. Il se peut que le plus difficile soit le coup de cœur recherché, lorsque vous désirez adopter.
Mais il n’est pas toujours obligatoire de ressentir ce fameux coup de cœur, car un sauvetage reste un sauvetage.
Pour ma troisième adoption, on me présenta une seule galga à l’adoption. C’était elle… ou pas de galga du tout ! Je ne désirais pas perdre de temps à fouiner dans toutes les associations. C’est ainsi que Lovely, ma “Grillonne”, comme j’aime l’appeler aujourd’hui, (Oui, car elle chante cette créature. 😉 La même qui n’aime pas l’eau et fait du pédalo sur le dos. Si vous avez lu les articles précédents, vous voyez de qui je veux parler), arriva parmi nous sans crainte, avec une envie curieuse de tout visiter.
Du transport de votre lévrier espagnol à son arrivée auprès de vous
Pour accueillir votre galgo ou galga, demeurent deux possibilités convenues à l’avance. Le transporteur déposera votre lévrier chez une déléguée de l’association qui gère le secteur où vous êtes domicilié, et vous devrez aller chercher votre galgo chez elle. Ou encore, vous pouvez récupérer votre lévrier sur une aire d’autoroute à proximité de chez vous, ou bien sur un circuit où l’arrêt n’est pas forcément si près, et non modifiable et adaptable à chaque adoptant. J’en veux pour exemple l’arrivée de ma quatrième adoption. Il y avait sur leur itinéraire une aire d’autoroute à une quinzaine de km de chez moi, mais l’arrêt le plus près décidé pour ce transporteur se situait à environ 100km…
Attention à la sortie du camion de votre lévrier. Là encore, les consignes de sécurité doivent être respectées à la lettre. Votre chien est fatigué, il a voyagé durant des heures, parcouru près de 2000 km et surtout, il ne vous connait pas ! Il est chamboulé par le transport et ne comprend pas ce qui lui arrive. Si c’est un trauma, un craintif ou un timide il n’aura qu’une envie : fuir !
Donc, encore et toujours, la sécurité avant tout. Et cela doit continuer jusqu’à votre domicile et ensuite au sein même de votre foyer pour les semaines et mois qui suivront.
Combien de fois a-t-on entendu ou lu, qu’un galgo s’était faufilé et enfui par une porte mal fermée, avec parfois à l’issue un sort tragique…
Idem pour le moment de le lâcher en liberté dans un lieu sécurisé ! Suivez bien les recommandations de l’association par laquelle vous serez passé pour adopter votre lévrier galgo. Et si vous ne le sentez pas, ne le faites pas !
N’oubliez pas qu’il y a tout un attirail concernant la sécurité de votre chien fraîchement arrivé, mais ce sera le sujet du prochain article de Canifamily, ou toutes ces notions seront abordées plus en détail.
Pour conclure, je vous laisse une liste, non exhaustive, des noms d’associations Françaises et francophones de sauvetage de lévriers espagnols (galgos) :
En France :
-Lévriers du Sud
-Galgos sans Famille
-Lévriers sans frontière
-Galgos France
-Lévriers 74
-Association galgos
-L’ambassade es lévriers Andalous
-La révolte des lévriers
-Lévriers galgos Normandie
-Scooby France
-L’appel des lévriers
-Ayuda association
-Une histoire de galgos
-Lévriers et compagnie
-Galgos Angel
-La voix des lévriers
-Lévrier mon amour
-Ma vie de galgo
-Lévriers galgos Centre
-Le clan des lévriers
-Esperanto des lévriers
-Les lévriers de Fébus
-Adopter lévrier
-Sauvetage galgos et pods
-1001 galgos podencos
-Association galgos new life
-Helloasso Celtiques lévriers et Cie
-Soligalgos
-Boutique S.O.S chiens galgos
-Lévriers en détresse
-Adopter-Lévrier
Hors France :
En Belgique :
-Galgo Save Belgium
En Suisse :
-Galgos Greys and More
Au Canada :
-Extraordinary galgos and podencos
Les deux suivants font tous les chiens et peu de galgos :
-Cybèle les fées de l’espoir
-Coeurs de chiens
En espérant que cet article vous aura été grandement utile.
Merci de votre passage.